- perchée
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• 1836; de 2. perche♦ Petite tranchée entre deux billons où l'on plante les ceps de vigne. ⊗ HOM. Perché, percher.I.⇒PERCHÉE1, subst. fém.Réunion, groupe d'oiseaux perchés. Une perchée de faisans. Je voyais avec un plaisir indicible (...) le rassemblement des corneilles dans la prairie de l'étang, et leur perchée à l'entrée de la nuit sur les plus hauts chênes du grand Mail (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 130).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1564 (RABELAIS, Cinquiesme Livre, éd. Marty-Laveaux, VI, p. 27). Part. passé subst. fém. de percher. Fréq. abs. littér. :95.
II.⇒PERCHÉE2, subst. fém.,,Petite tranchée creusée à la charrue ou à la houe, et où l'on plante les jeunes ceps de vigne et les plants d'asperge`` (FÉN. 1970). À ce jeu prolongé, nous commencions tous deux, vrai Dieu, à nous échauffer (...). Nous étions côte à côte courbés dans les perchées. Nos têtes se touchaient presque (ROLLAND, C. Breugnon, 1919, p. 114).Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1836 (Ac. Suppl.). Part. passé subst. fém. de percher.
perchée [pɛʀʃe] n. f.ÉTYM. 1836; de 2. perche.❖♦ Vitic. Petite tranchée ménagée entre deux billons, dans laquelle on plante les ceps de vigne.❖HOM. Percher.
Encyclopédie Universelle. 2012.